
STROMAE - Alors on danse (Extrait)
Qui dit etudes dit travail,
Qui dit taf te dit les thunes,
Qui dit argent dit dépenses,
Qui dit credit dit créances,
Qui dit dettes te dit huissier,
Eh oui dit assis dans la merde.
Qui dit Amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce.
Qui dit proches te dit deuils
car les problemes ne viennent pas seuls.
Qui dit crise te dit monde dit famine dit tiers-monde.
Qui dit fatigue dit reveil encore sourd de la veille,
Alors on sort pour oublier tous les problemes. Alors on danse
Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ca
ce serait la mort.
Quand tu crois enfin qu'tu t'en sors quand y en a plus
et ben y en a encore!
Alors on danse...........
Qui dit etudes dit travail,
Qui dit taf te dit les thunes,
Qui dit argent dit dépenses,
Qui dit credit dit créances,
Qui dit dettes te dit huissier,
Eh oui dit assis dans la merde.
Qui dit Amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce.
Qui dit proches te dit deuils
car les problemes ne viennent pas seuls.
Qui dit crise te dit monde dit famine dit tiers-monde.
Qui dit fatigue dit reveil encore sourd de la veille,
Alors on sort pour oublier tous les problemes. Alors on danse
Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ca
ce serait la mort.
Quand tu crois enfin qu'tu t'en sors quand y en a plus
et ben y en a encore!
Alors on danse...........
Merci subconscient. Petit bout du cerveau que l'on sous-estime qui, lorsque l'on fait un pas dans une boutique nous scandant le dernier tube de l'heure, enregistre le tout, telle une éponge. On se retrouve à fredonner, à chantonner, à se proclamer maitre dans l'art du beatbox (alors qu'on est complètement nul et qu'on le sait très bien), ce tube nous colle à la peau comme si notre contenant de cire chaude pour épilation douce (bonjour mesdames) avaient fait une chute surprise sur nos pantalons à 2 minutes de notre départ pour le boulot ou comme une petite branlette vite faite, bien faite dans la douche (bonjour messieurs, oui ça colle...).
Mais, plus la journée avance... plus on se méprend à écouter les paroles, à porter une attention particulière à la poésie de l'artiste... C'est à ce moment qu'on réalise l'importance du subconscient. Cette chanson, elle parle exactement de ce qui se trame entre mes deux tempes... Cet agencement de mots, de syllabes, fort simple soit dit en passant, est tellement efficace et poignant.
STROMEA dévoile la stupide simplicité de la vie .... et c'est cette simplicité qui nous ramène à la phase 5 du syndrome post-bachelier: Le retour de la crise existentielle.... On ne s'en lasse pas, faut croire.
C'est en lisant les quelques vers de la chanson que je me suis demandée : Pourquoi je panique ? Pourquoi tous les post-bacheliers paniquent.... Voilà ma réponse : parce que la société dans laquelle nous vivons est paniquante. On se met des barèmes tout en hauteur, tout en performance, on conçoit les gens par rapport à leur carrière et à la réussite de leur vie... mais pourtant, nous sommes tous humains. Comme l'homme sur ma photo ci -dessus... je ne le connais aucunement, j'ai fait une séance de street shooting... la première chose qu'il a fait en m'apercevant, c'est de me sourire... Lui, petit homme probablement laveur de vaisselle , avec surement des enfants à la maison, profitant de sa cigarette quotidienne entre deux containers derrière le resto pour lequel il travaille... J'en sais rien et et je m'en fou, car je sais qu'il est comme moi, comme toi... Je ne l'ai pas jugé.
À la base, chacun d'entre-nous vivra le deuil, la solitude, les dettes, les passes de cash, l'infidélité, le divorce, le mariage, la vie à deux, la perte d'emploi, la crise de larmes au bureau parce que le patron nous a trouvé moche sur ce coup là.... Tout est une question d'équilibre. Il faut apprendre à équilibrer sa vie.
Finir son bacc signifie, mettre un point à une longue phrase correspondant à nos années d'études. Ce point, il peut en être un vrai ou on peut simplement décider d'y aposer un point virgule, un deux-points, des points de suspension... la vie nous le dira.
La seconde phase de crise existentielle (et le mot le contient) est essentielle. Elle permet un retour aux sources, un retour à l'humain que nous sommes. Elle est beaucoup moins primitive que la première, elle est moins axée sur l'émotivité et le feu de l'action, au contraire, elle est posée, réfléchie, quasi philosophique.
Vous savez, on est tous banal, on vise tous le top, chacun à notre manière. On ne peut simplement jamais dire jamais. Elle est là la crainte.... elle est là toute la beauté et la peur d'avoir à dire ses adieux à une vie où nous étions confortables... soit la vie d'étudiant.
On rit souvent des fonctionnaires qui se complaisent dans leur boulot 8 à 4 arrosé d'un 5 à 7 le jeudi... mais à quelque part, être étudiant, c'est tout aussi confortable et rassurant que d'avoir son bureau en panneaux au gouvernement (sauf pour le salaire, ça va de soi).
La crise existentielle, elle vient de la pression qu'on se met sur nous-même, sur notre désir d'aller trop vite, de voir les choses bouger plus rapidement. Le syndrome du post-bachelier se compare à un début de relation : Il faut y aller tranquillement, mais suivre le courant... car des fois, le 100 km est atteint en très peu de temps et d'autre fois, c'est le calme plat.
Un conseil : Achetez-vous des somnifères, dormez, allez prendre des marches, parlez, détendez-vous..... Gâtez-vous un peu .... parce qu'un jour, tous les vers écrits par STROMEA vous rattraperons et là, il sera trop tard pour dire : J'aurais du.
Finir son bacc signifie, mettre un point à une longue phrase correspondant à nos années d'études. Ce point, il peut en être un vrai ou on peut simplement décider d'y aposer un point virgule, un deux-points, des points de suspension... la vie nous le dira.
La seconde phase de crise existentielle (et le mot le contient) est essentielle. Elle permet un retour aux sources, un retour à l'humain que nous sommes. Elle est beaucoup moins primitive que la première, elle est moins axée sur l'émotivité et le feu de l'action, au contraire, elle est posée, réfléchie, quasi philosophique.
Vous savez, on est tous banal, on vise tous le top, chacun à notre manière. On ne peut simplement jamais dire jamais. Elle est là la crainte.... elle est là toute la beauté et la peur d'avoir à dire ses adieux à une vie où nous étions confortables... soit la vie d'étudiant.
On rit souvent des fonctionnaires qui se complaisent dans leur boulot 8 à 4 arrosé d'un 5 à 7 le jeudi... mais à quelque part, être étudiant, c'est tout aussi confortable et rassurant que d'avoir son bureau en panneaux au gouvernement (sauf pour le salaire, ça va de soi).
La crise existentielle, elle vient de la pression qu'on se met sur nous-même, sur notre désir d'aller trop vite, de voir les choses bouger plus rapidement. Le syndrome du post-bachelier se compare à un début de relation : Il faut y aller tranquillement, mais suivre le courant... car des fois, le 100 km est atteint en très peu de temps et d'autre fois, c'est le calme plat.
Un conseil : Achetez-vous des somnifères, dormez, allez prendre des marches, parlez, détendez-vous..... Gâtez-vous un peu .... parce qu'un jour, tous les vers écrits par STROMEA vous rattraperons et là, il sera trop tard pour dire : J'aurais du.