
Je me lance... après quelques réflexions, après quelques remises en question (QUELQUES, que dis-je... des centaines, des milliers) après avoir combattu les peurs de l'inconnu du blog, après m'avoir auto-convaincu que j'étais assez intelligente pour écrire quelques mots sur une page web que presque personne ne lira... APRÈS TOUT ÇA (bordel), j'ai osé.
Parce qu'après, il faut oser.
19 août 2010, 17h12.
Voici les grandes phases du syndrome post-bachelier
1- La bonheur extrême
2- La chute de l'empire universitaire ou la prise de conscience de l'alcoolique
3- La crise existentielle part I ou regarder avec intérêt la corde dans le garage
4- La remise en question
5- Le retour de la crise existentielle part II
6- Supermaman ou retour à l'enfance selon Freud
7- L'apprivoisement des solutions ou comment ne pas se pitcher en bas d'un pont
8- La dédramatisation
9- La détermination et le lâcher-prise
10- Le succès ou le retour aux études
Commençons d'abord par le premier symptôme : LE BONHEUR EXTRÊME
ou le même sentiment ressenti lorsque tu trouves le jeu au sega de Mario Lemieux dans une boutique de revente à SPENCERVILLE lors d'un arrêt pipi entre Gatineau et Sandbanks. (voir photo)
Cette première étape survient quelques heures après la fin du DERNIER cours de ton baccalauréat. Là, c'est le bonheur quasi jouissif. Tu te vois, les pieds dans le sable, derrière le volant à la conquête de l'Amérique, tu t'imagines derrière un bureau où ton nom siège fièrement, tu te vois, encaisser les dollars qui te permettront de dire ''bye-bye prêt étudiant''. Tu vois le chien, les voyages, le chum, la nouvelle voiture.... Tu vois que le bonheur te frôle la joue et c'est la débandade dans les bars. Cette phase perdure durant... 24h à 1 semaine. Pour les chanceux, ça peut durer un bon mois, mais je n'ai que rarement eu l'occasion d'observer ces spécimens rares. C'est euphorique comme bonheur, c'est enfantin, c'est gratuit et c'est beau, juste tout simplement beau. Tu te sens bien, accompli et prêt à te battre, à avancer. Saoul dans les rues, dans ta chambre, avec tes chums, sur une terasse, tu n'hésites pas (après environ la deuxième gorgée de ton verre de rousse) à crier haut et fort que tu es bachelier.
Premier conseil de Matante : Profites-en... pas comme quand on te l'écrit dans ta carte de fête que tu jettes après 1 semaine. NON, profites-en au maximum, comme on aurait du profiter du temps qu'on travaillait tous dans un Mcdo, un tim hortons ou un dépanneur et qu'on ne faisait qu'accumuler nos cents pour le futur, pour la brosse qu'on allait virer avec l'alcool de nos parents (désolé maman) , pour les cigarettes à 5$ achetées par le voisin bin smart....
Cette première phase est la plus heureuse du syndrome post-bachelier et surement, la plus importante également.
À suivre...
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