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lundi 30 août 2010

Phase 3 : La crise existentielle part I ou regarder avec intérêt la corde dans le garage.


J'ai mis un peu de temps pour développer la suite de mon mémoire personnel pour les causes suivantes :
- Déménagement
- 2 emplois = 60.5 heures semaine
- 1 cours à l'Université

Je gage une petite pallette de vingt que vous êtes capable de comprendre

Clin d'oeil à ce commentaire : '' Marie-Ève Soucy : Pis ton blog lui ?''


Donc, où en étais-je.... Nous avons vu la phase 1 (la bonheur extrême ), la phase 2 (La chute de l'empire universitaire), maintenant, nous tournons notre regard vers l'une des plus grandes phases du syndrome du post-bachelier : LA CRISE EXISTENTIELLE

Crise, parce que, peu importe votre sexe, votre âge, vos manies, votre emploi du temps, d'une minute à l'autre vous verserez peut-être une ou plusieurs larmes. C'est le découragement total. D'un côté vous êtes heureux de votre accomplissement personnel, de l'autre, c'est l'idée de se retrouver sans emploi, du jour au lendemain, qui effraie.

Sans emploi, c'est un grand mot, plutôt sans emploi dans le domaine étudié.

La crise existentielle est accompagnée d'un retour dans le passé ... Et oui, il faut revoir et parfois même, refaire son curriculum vitae. Un curriculum contenant tous les emplois ou implications pertinentes à l'embauche... En plus de la recherche d'emploi, du manque d'argent, des plaisirs et misères de la vie, bref, c'est une réelle montagne.

Solution du lâche : Se mettre en boule dans le coin de sa chambre et pleurer son désespoir.
Solution du semi-lâche: Pleurer son désespoir, voir l'Everest se bâtir de soi et pleurer encore.

Comme vous pouvez le constater, il n'y a de solutions que pour les lâches, car oui, vous et moi, serons tous un jour lâche et sans ambition et ce sera à ce niveau précis du syndrome que nous adopterons cette optique. Pessismiste, certains me diront, non, réaliste.

La joie de vivre, les nombreux projets et rêves, les ambitieux et précieux défis qui ont jadis alimenté votre petit coeur, tout cela: EFFACÉS .

Les souvenirs universitaires, les fous rires avec les amis dans la cafétéria, les journées à plancher sur un travail, les nuits blanches à boire de la bière et mettre toute la faute du monde sur les épaules d'un professeur qui demande 15 pages à 1,5 interligne plutôt qu'à double-interligne, EFFACÉS

Les vacances d'été, les soirées d'amoureux, les films, les dimanches à flaner dans le lit, les baignades à la brunâtre, les soirées à écrire et créer un blogue, EFFACÉS.

Place à la mélancolie et le repliement sur soi-même, mais de grâce, C'EST NORMAL. Il n'y a aucun mal à se plaindre et se dire qu'on est bon à rien. Au contraire, je vois cela comme une autoflagellation motivante. Motivante, car ce dénigrement de soi-même pourrait vous apporter à vous surpasser dans votre éventuelle carrière.

Le syndrome du poste-bachelier un psycho-drame-romantique. Le terme romantique signifie tout simplement que ça finit bien :)

À suivre....

vendredi 20 août 2010

Phase 2 : La chute de l'empire universitaire


20 août 2010

Après la débandade du 4 jeudis (petit bar situé dans le vieux-hull en Outaouais), je me réveille au son des oiseaux environnant. Le cadran indique 1h ou 7h, c'est quasi-semblable à mes yeux... finalement, il était 1h00 de l'après-midi, j'ai du retard dans ma journée de post-bachelière. Au moins, je ne suis pas en retard au boulot !

Précédemment, je vous délectais de ma liste des grandes phases du syndrome du post-bachelier. Nous avons exploré le bonheur extrême. Marc-Antoine Rochon, post-bachelier depuis décembre 2009, me soulignait que son bonheur n'avait duré que 7 minutes. Voici son commentaire :

"intéressant...un genre d'auto-psychanalyse décrite...lâche pas dans mon cas la phase du bonheur extrême a durée a peu près 7 minutes...paske cétait noël esti! crisse de Noël sale! j'vais me partir un blogue sur ma haine envers Noël!!!!"

Donc nous voyons que l'essentiel du message de Marc-Antoine (en prenant soin d'enlever tout lien avec Noël) réside en la rapidité de la phase du bonheur extrême.


La chute de l'empire universitaire ou la prise de conscience de l'alcoolique

L'idée d'un sentiment heureux extrême entraîne, selon la loi de Murphy, une suite d'idée beaucoup moins drôle. Certains diront que c'est un mal pour un bien, d'autres, comme moi diront, c'est de l'os*** de grosse m****.

Et oui, on tombe. On tombe de haut.

Surtout pour ceux qui ont choisi d'en mettre plein la vue lors de leur passage universitaire, de s'impliquer partout, d'avoir un horaire de fou et de trouver à peine le temps pour dormir entre un livre d'économie et un livre sur le contrôle du stress en période d'examen.

Pourquoi dire : la prise de conscience de l'alcoolique ?

Simple. En majorité, cette prise de conscience se fait entre deux verres de gin tonic sur une terasse, sur un balcon, entre amis. C'est en écoutant la carrière prometteuse des autres qu'un moment donné. Clic. C'est la chute.

Tu te dis que tu n'as rien toi. Oui, tu as un papier, et après... Tu réalises la tonne de curriculum vitae que tu as envoyé aux quatre coins de la région , toujours sans nouvelles, tu réalises que tu es peut-être trop jeune pour être sur le marché du travail, tu réalises que tu ne remettra plus les pieds en sol universitaire.TU RÉALISES beaucoup trop de choses pour te permettre de toutes les écrire dans un blog....

C'est la longue chute qui t'amènera longuement vers la première crise existentielle....

Surtout en lisant ceci sur le site de Canada Emploi

'' Trouver un emploi au Canada n'est pas facile...''
http://www.justlanded.com/francais/Canada/Emploi

À suivre

jeudi 19 août 2010

Bon, ça y est. Phase 1 : le bonheur extrême


Je me lance... après quelques réflexions, après quelques remises en question (QUELQUES, que dis-je... des centaines, des milliers) après avoir combattu les peurs de l'inconnu du blog, après m'avoir auto-convaincu que j'étais assez intelligente pour écrire quelques mots sur une page web que presque personne ne lira... APRÈS TOUT ÇA (bordel), j'ai osé.

Parce qu'après, il faut oser.
19 août 2010, 17h12.


Voici les grandes phases du syndrome post-bachelier
1- La bonheur extrême
2- La chute de l'empire universitaire ou la prise de conscience de l'alcoolique
3- La crise existentielle part I ou regarder avec intérêt la corde dans le garage
4- La remise en question
5- Le retour de la crise existentielle part II
6- Supermaman ou retour à l'enfance selon Freud
7- L'apprivoisement des solutions ou comment ne pas se pitcher en bas d'un pont
8- La dédramatisation
9- La détermination et le lâcher-prise
10- Le succès ou le retour aux études


Commençons d'abord par le premier symptôme : LE BONHEUR EXTRÊME

ou le même sentiment ressenti lorsque tu trouves le jeu au sega de Mario Lemieux dans une boutique de revente à SPENCERVILLE lors d'un arrêt pipi entre Gatineau et Sandbanks. (voir photo)

Cette première étape survient quelques heures après la fin du DERNIER cours de ton baccalauréat. Là, c'est le bonheur quasi jouissif. Tu te vois, les pieds dans le sable, derrière le volant à la conquête de l'Amérique, tu t'imagines derrière un bureau où ton nom siège fièrement, tu te vois, encaisser les dollars qui te permettront de dire ''bye-bye prêt étudiant''. Tu vois le chien, les voyages, le chum, la nouvelle voiture.... Tu vois que le bonheur te frôle la joue et c'est la débandade dans les bars. Cette phase perdure durant... 24h à 1 semaine. Pour les chanceux, ça peut durer un bon mois, mais je n'ai que rarement eu l'occasion d'observer ces spécimens rares. C'est euphorique comme bonheur, c'est enfantin, c'est gratuit et c'est beau, juste tout simplement beau. Tu te sens bien, accompli et prêt à te battre, à avancer. Saoul dans les rues, dans ta chambre, avec tes chums, sur une terasse, tu n'hésites pas (après environ la deuxième gorgée de ton verre de rousse) à crier haut et fort que tu es bachelier.
Premier conseil de Matante : Profites-en... pas comme quand on te l'écrit dans ta carte de fête que tu jettes après 1 semaine. NON, profites-en au maximum, comme on aurait du profiter du temps qu'on travaillait tous dans un Mcdo, un tim hortons ou un dépanneur et qu'on ne faisait qu'accumuler nos cents pour le futur, pour la brosse qu'on allait virer avec l'alcool de nos parents (désolé maman) , pour les cigarettes à 5$ achetées par le voisin bin smart....
Cette première phase est la plus heureuse du syndrome post-bachelier et surement, la plus importante également.
À suivre...